
Rédaction : Patrick Ndibwalonji Badibanga/photos : Catherine Brennecke
Le samedi 2 septembre, l’esplanade Saint-Léonard accueillait la 3e édition du festival Sans Allure. Retour sur cet évènement devenant peu à peu un incontournable.
« L’initiative est grave cool. La première fois, je suis venu avec mes enfants et même mes enfants ont kiffé » lâche Hicham, un habitué de l’évènement. Et Julien, un riverain ajoute « C’est très correct, même la déco, ça passe. » Vu comment le public interagit avec les différents artistes, point de doute… Ça passe et même plutôt bien. « Welcome to the Shaka shams show » lance le rappeur anversois pour introduire son set qui sera magistral. "Magique" serait un terme plus approprié, tant sa façon d'alterner le hip-hop et le reggae dans une même chanson est bluffante. Comme l’artiste Nancy Khadra, il passe de la langue de Shakespeare à celle de Molière avec une facilité déconcertante. Déconcertant, c’est le qualificatif qu’on peut employer pour décrire son alchimie avec Loveni. « On s’est rencontré à travers la musique et on est devenus meilleurs amis » précise le rappeur membre du collectif Bon Gamin. Déconcertant, c’est également le mot le plus adéquat pour décrire la performance de Vaague. « Il y a un musicien humain et un non humain » annonce le présentateur avant l’entrée en piste de l’artiste. Et, effectivement, nous avions l’impression qu’ils étaient deux sur scène. D’une manière générale, la sauce a vraiment pris ce samedi 2 septembre à l’Esplanade Saint-Léonard.




Impressions des bénévoles et des artistes
« C’est trop bien, j’ai envie de dormir ici » s’extasie le bassiste de Nancy Khadra.
« Ça rassemble plein de gens qui font des trucs de leur côté » constate Théo Léonard. Ce qu’il apprécie dans ce festival, c’est qu’on y découvre des artistes qui sont souvent sous les radars.
On me demande souvent de jouer en premier » raconte Thomas qui fait partie du staff et des artistes sous le nom thomaslovefashionverviers. Et ouvrir le bal, il aime ça ! « Le seul hic, c’est qu’il n’y avait pas assez d’enfants ! » ajoute le spécialiste en animations pour jeunes. Quant à Tim, l’initiateur du projet, il nous explique en quoi son festival sort du lot. « T’aimes pas un concert, t’aimeras certainement le prochain ! » Effectivement, avec une programmation aussi éclectique, tout le monde y trouve son compte. À l’origine, il a créé cet évènement dans un seul but : « On manquait de dates de concert, on s’est dit qu’il fallait qu’on les fasse nous-même. » Et avec l’équipe qu’il a mise en place, tout est possible. Alors, on s’y voit l’année prochaine ?
Nasty par Shaka Shams (soundcloud.com)
Late Night par Loveni (soundcloud.com)
Picking Up The Pieces par VAAGUE (soundcloud.com)
Jeune LC - 48 (Smooth Edition) par Bon Gamin (soundcloud.com)



