Nous avons posé quelques questions à Oniri, une artiste unique en son genre. Avec son dernier single intitulé « SLM » et son projet social innovant, Oniri se distingue par son talent et son dévouement. Si vous n'avez pas encore eu l'occasion d'écouter cette magnifique chanson, c'est le moment de vous laisser emporter par son univers musical aux multiples dimensions. Laissez-vous charmer par la voix envoûtante d'Oniri !
L'interview :
Présente-toi en quelque mots ?
Bonjour Quatremille, je m'appelle ONIRI.
Je suis une auteure, compositrice, interprète et plasticienne liégeoise.
Depuis peu, je suis également entrepreneuse.
En bref, je chante, je compose, je peins, je couds et nouvellement je « business ».
J'aime pouvoir être pluridisciplinaire et créer sur différents supports.
Comment définirais-tu ton projet musical, ton style, tes influences ?
Mon univers musical mélange la langue française à des sonorités digitales.
Il est assez hybride car j'aime pouvoir évoluer et explorer différentes choses.
Ma démarche est de faire de la musique mais aussi de créer un univers visuel où je suis également actrice de ma direction artistique. Mes influences musicales sont très variées et évoluent mais mes gros coups de cœur de toujours sont : FKA twigs, Corbin, Grimes, Kelela, Christine and the queens, etc.
Pour la petite histoire, pour mon premier EP (totalement auto produit), j'ai voulu intégrer un visuel précis dans ma musique, un visuel qui faisait référence à l'atmosphère vaporeuse d'un conte.
C'était d'ailleurs le but de cet EP, qui ne se nomme pas pour rien « Les sons, les images ».
Venant des Arts Plastiques, je voulais créer ma scénographie : une structure de tête de loup en 3D, capable d'accueillir du mapping (on peut d'ailleurs la voir dans votre vidéo de présentation Quatremille). Je voulais tout créer de A à Z, de la musique en passant par la création plastique, c'était ma démarche pour ce chapitre.
C'est chose faite, à présent je tourne la page et je passe à autre chose.
A présent, j'ai envie de donner une autre dimension à ma musique en collaborant avec d'autres personnes. J'ai envie de beaucoup plus me consacrer au chant en tant que tel.
Par exemple pour mon nouveau single « SLM » qui a une sonorité trap, j'ai collaboré avec le producteur Bill Mondo.
C'est quoi faire de la musique à Liège? Que dire de la scène musicale de notre ville?
Je trouve que Liège est un endroit qui regorge de personnes créatives.
Beaucoup de mes amis sont musiciens et viennent de milieux totalement différents.
J'ai beaucoup de respect pour ça: ce mélange culturel qui n'est pas homogène. J'ai des copains dans la folk, dans le punk, la techno, etc.
La scène musicale à Liège est variée et il y en a pour toutes les oreilles.
Ça fait longtemps qu'on ne t'a pas croisée, tu as fait quoi pendant tout ce temps ?
Depuis la sortie de mon premier EP, j'ai eu la chance de faire plusieurs scènes pour présenter mon précédent projet. J'ai également eu la chance d'être dans les 4 finalistes du concours « Du F Dans le Texte ». J'ai travaillé en parallèle sur un spectacle pour enfants en tant que chanteuse/ narratrice/ plasticienne/ scénographe.
Mais j'ai aussi traversé un moment moins agréable : la dépression. J'avais perdu l'envie, j'étais en proie au doutes et au manque de sens. Typique !
Et dans tout ça j'ai eu envie de créer un projet social, celui d'aider des femmes (enfants, ados, adultes) qui sont confrontées à la perte capillaire, notamment dans le cadre d'une chimiothérapie.
Ce projet s'appelle Atelier IVALDI.
En parallèle de la musique, je suis donc actuellement en train de monter mon entreprise, j'ai déposé ma marque, j'ai déposé mon propre modèle de prothèse capillaire et je viens de gagner un concours qui met à l'honneur les projets innovants.
Pourquoi tourner ton clip au Maroc ? Est-ce un clin d'œil à tes origines ?
Mon nouveau single/ clip est carrément un hommage à mes souvenirs, à mes origines marocaines et à ma grand-mère. Ça me tenait à cœur de le tourner au Maroc et de faire ressentir cette atmosphère que je connais, de manière sincère. J'adore ce son, en plus mon père à posé dessus. Il a écrit un poème en arabe et on peut l'entendre dans le morceau. Tout y est symbolique. Mais au-delà de moi, je le trouve assez universel; on a tous notre petite madeleine de Proust, nos souvenirs, qu'importe nos origines ou notre métissage.
Quelles sont tes prochaines actualités ?
Je me remets petit à petit de mon passage à vide.
Sortir mon nouveau single et clip m'a redonné l'envie de créer donc j'écris, j'écoute d'autres choses, je me nourris de nouveautés.
Ta punchline?
Bah zut, j'en ai pas !
Pourrais-tu nous raconter une anecdote liée à la création de ton clip ou de ton single ?
La réponse d’Oniri est à découvrir sur notre page Instagram.
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