
Ce samedi 17 août 2024, le 3e jour du Cabaret Vert nous a offert un spectacle étonnant. Malgré la pluie qui battait son plein, les festivaliers étaient déchaînés au rythme de chansons passant du rap à l’électro. Revenons quelques instants sur cette journée ô combien mémorable !

Un festivalier pas comme les autres
Si on nous avait dit que le premier festivalier croisant notre chemin était Belge, nous aurions répondu « c’est possible ». Au vu de la géographie de Charleville-Mézières, cette possibilité ne nous semblait pas particulièrement extravagante. En revanche, que ce festivalier soit Pierre-Yves Dermagne, le vice-premier ministre de notre royaume, c’était nettement moins prévisible. Et pourtant, il était bien là, en mode décontracté, désireux de profiter de l’évènement malgré un déluge qui semblait vouloir s’éterniser. Néanmoins, bien qu’étant sur place pour se détendre, l’éminent membre du parti socialiste accepta tout de même de nous accorder une interview que vous pourrez retrouver sur nos réseaux sociaux très prochainement. Comme par enchantement, après cette petite entrevue, la pluie commença progressivement à décliner et nous pûmes assister à la remise des prix BD Cabaret Vert. Dans les lauréats, citons Marie Jaffredo, autrice de Paysans et gagnante du prix connaissance ou encore Guillaume Singelin, auteur de Frontier et gagnant du prix tout public. Et maintenant : place au spectacle.
Des sons qui arrêtent la pluie
« Elles avaient raison : il est vraiment bon » constate un de nos compagnons, faisant référence à une discussion avec deux festivalières au sujet de La Fève. Dès qu’il fit son entrée, la pluie baissa d’un ton pour faire place à ce rappeur dont les sons donnent des impressions d’électrocution. En parlant de rappeur, comment vous décrire la performance de la Fonky Family ? Fantastique, Émouvante, nous paraissent être les termes adéquats. À la fin, ils ont presque failli nous faire croire qu’ils allaient partir sans entonner Art de rue, une de leurs chansons les plus célèbres. Mais personne n’était dupe : c’était tout bonnement impossible ! Impossible, c’est bien un mot que ne connaissent pas Xavier de Rosnay et Gaspard Augé, les deux membres du groupe Justice. De l’électro pure et dure, des jeux de lumière en veux-tu en voilà et une capacité à faire bouger le public comme personne, c’est ça la recette de leur succès ! Ne manquez surtout pas le dernier jour de ce festival où l’impossible devient possible !