IMAGINE

Rédaction : Nasr-eddine Karimi, Patrick Ndibwalonji Badibanga


 

Le mercredi 5 juin, dans le cadre du Caravansérail, La revue Imagine Demain le monde proposait une conférence gesticulée sur le thème Une autre presse est possible. Plus qu’une possibilité, Hugues Dorzée, rédacteur en chef du magazine, y voit même une nécessité. Voyons ensemble quels sont ses arguments.


 

« Si la presse n’existait pas, il ne faudrait pas l’inventer ! » lançait en son temps Honoré de Balzac alors qu’il en était un des plus fervents collaborateurs. Cette vision pessimiste reflète la complexité et la polyvalence du métier. Un journaliste est tout à la fois et le métier se complique d’année en année. Pire : en écoutant notre conférencier, on a même l’impression qu’il sera un jour réservé aux âmes damnées ! En outre, le fait que les médias soient souvent perçus comme proches de l’appareil politique n’arrange rien à leur réputation sulfureuse. Face à la course à l’audience et l’influence des lobbies, les journalistes doivent naviguer dans un environnement où les études d’opinion révèlent que 55 % des personnes se méfient des médias. Cependant, malgré une crédibilité toujours en baisse, ces derniers sont toujours considérés comme indispensables : interpelant ! Certes ! D’autant plus que, dans le même temps, les médias bassinent souvent le public, habitué à la gratuité de l’information. L’omnipotence des relais entre la population et l’information via le NET exacerbe ce phénomène, alors que les médias agissent sur notre instinct, attirés par les informations anxiogènes. Et, l’invention de l’I.A., loin d’arranger les choses, nous fait perdre nos repères en soulevant des questions d’éthique, de cybersécurité et de renforcement de l’individualisme. Triste époque, nous direz-vous : peut-être ! Mais rien n’est encore perdu. D’un bout à l’autre du monde, les médias peuvent encore aider à créer une cohésion sociale. Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin d’eux. Ils sont peut-être le dernier rempart pouvant protéger les choses essentielles comme lécologie à travers des campagnes de sensibilisation. Un problème se pose alors : si les journalistes sont les ultimes héros de la société, qui veillera sur eux ? Plus que jamais, leur profession fait face à des défis sans précédent : circulation circulaire de l’information éphémère, conditions de travail abominables et rémunérations au ras des pâquerettes ! Bref : un chantier qui semble avancer à reculons, mais qu’on ne peut en aucun cas abandonner ! Alors, continuons à lutter !

Publié le 11 Juin 2024 par
Patrick Ndibwalonji

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