Sui Generis : Hyper Vigilant
Les Editions Novelas
Sui Generis est la collection « de son propre genre » qui englobe les romans mais également
les textes originaux. On y découvre de nouveaux talents… Et ce n’est pas Kaan, le guide turc
célèbre qui va me contredire, lui qui a dû quitter son pays.
Pourquoi demandez-vous ? Et bien le lecteur va comprendre le pourquoi du comment au fil
des rencontres de Kaan, de l’avancée de ses recherches, de ses doutes et désespoirs.
Hyper Vigilant peut être considéré comme une enquête policière même s’il n’y a pas de
policer héro. L’intrigue évolue pas à pas, rencontre après rencontre, récit après récit et il y a
même différents narrateurs. Alors comment le lecteur pourra-t-il s’y retrouver dans ces mises
en abîmes ? Et bien il devra être patient et parcourir, tel Kaan, le long chemin de la vérité.
Emilie Kerten débute dans le domaine littéraire et profite de ce récit pour parler de ses
passions, le Canada, les voyages et même la peinture. La couverture est d’ailleurs une création
réfléchie et pesée.
« Hyper Vigilant » est disponible
Extraits
J’arrivai enfin à l’intérieur de la maison, je traversai toutes les pièces mais ne trouvai pas la
moindre trace de mon groupe. Je sortis et me dirigeai tant bien que mal vers l’autocar.
– Alors où sont-ils, me demanda mon chauffeur ?
Je lui dis qu’ils n’allaient certainement pas tarder à arriver, qu’il s’agissait certainement d’une
mauvaise plaisanterie. Il me regarda dépité.
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– Donc, reprit-il confus, pour assouvir ma curiosité ainsi que ma soif d’apprendre dans le
domaine psychologique, je recherchai une école à la pointe des connaissances. C’est au
Canada, plus précisément à Montréal que je trouvai l’une des meilleures universités réputées
dans ce domaine. Je quittai donc la terre sicilienne pour partir dans votre ville à l’âge de dixneuf
ans. Grâce aux réseaux sociaux, j’avais pris contact avec un cinquantenaire célibataire
habitant dans un appartement, situé dans le vieux Montréal. Celui-ci, très sociable, avait pris
l’habitude d’héberger des étudiants pour le seul plaisir de l’échange culturel. Je suis donc
arrivé au début du mois de juillet dans cette merveilleuse ville.
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J’avais hâte de le rencontrer ! Sans me poser plus de questions, je me rendis à mon rendezvous.
Arrivé à destination, une charmante demoiselle vint m’ouvrir et m’invita à prendre
place au bureau de son patron.
– Il sera là d’ici deux minutes maximum me dit-elle.
Je trépignais d’impatience, mains tremblantes, je ne pus arrêter ma jambe droite de battre une
mesure frénétique sur le parquet. Je commençai à avoir les mains moites et mon estomac
commença à se nouer, j’espérais que l’attente ne soit plus très longue. Après plus de cinq
mois de recherche assidue c’était mon premier entretien ! Je souhaitais donner le meilleur de
moi-même ! Heureusement, l’avocat entra et me serra la main.
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